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Musique & Plongée

15 avril 2008

Le rendez-vous syncopal des 7 mètres.

Présentation du cours

1) l'apnée: définition

2) Rappel

 Loi de henry

 Loi Dalton

Les volumes respiratoires

Diffusion des gaz

3) La syncope

 Définition

 Remarques préparatoires

 Le réflexe inspiratoire

 Analyse

Hyperventilation

4) La prévention

 Règle du tiers temps

Générale

 

PRESENTATION

Dans ce cours sera développé le principe des échanges gazeux lors d'une apnée en profondeur, qui mène à la syncope hypoxique.

 

1) L'APNEE : DEFINITION

L’apnée doit être entendue comme l’arrêt des échanges gazeux entre les poumons et l’atmosphère. Il engendre des modifications du système cardiovasculaire appelées réflexe de plongée. Ce réflexe se caractérise par un ralentissement de la fréquence cardiaque (bradycardie), une vasoconstriction périphérique et une élévation graduelle de la pression artérielle. Chacun de ces éléments se trouve sous la régulation du système nerveux central. Le but de cette régulation étant de se préserver de l’asphyxie.

 

2) RAPPELS

- Loi de henry : A température donnée la quantité de gaz dissoute dans un liquide est proportionnelle à la pression du gaz au-dessus du liquide

 

- Loi de dalton

La pression partielle d'un gaz est égale au produit de la pression absolue du mélange par le % du gaz concerné dans le mélange : Pp = Pabs X % (volumique)

 

 

- Les volumes respiratoires :

 Capacité total =  capacité vitale (4,5L)

 +  volume résiduel (espaces morts)

 

 Capacité total (6L) =  volume réserve inspiratoire (2,5L)

 + volume courant (0,5L)

 + volume réserve expiratoire (1,5L)

  +  volume résiduel (1,5L)

- Les échanges gazeux.

Ils se font suivant le principe de la DIFFUSION (hématose) au travers des surfaces de contacts entre gaz/ liquides et liquides/liquides de notre organisme. Citons: le surfactant (liquide tensioactif dans les alvéole capillaires qui permet le premier stade de diffusion des gaz respirés), le sang, le plasma, les liquides interstitiels (lymphe), les liquides des cellules composant les parois de chaque parties de notre organisme (vaisseaux capillaires, muscles, cartilages…). La diffusion est soumise à la loi de Henry (plus la pression est élevé et plus les gaz se diffuseront), à la loi de Dalton (plus leur concentration est élevée et plus les gaz se diffuseront).

 

3) LA SYNCOPE

 

Définition

La syncope se définit classiquement comme étant une perte de connaissance soudaine avec relâchement musculaire postural. Elle est secondaire à une baisse brutale de l’oxygénation cérébrale pendant plus de huit à dix secondes.

La syncope hypoxique (sous oxygénation) reste le risque majeur en plongée en apnée. Elle intervient lorsque la pression partielle de O² dans le sang a atteint un seuil bas critique. Ce seuil critique est variable suivant les individus, leur entraînement et leur état physique lors de l'apnée.

 

Remarques préparatoires:

Si on analyse l'air inspiré à la surface de la mer, on constate les mesures suivantes

 

                       
 

VALEUR EN %

 
 

 
 

CO²

 
 

 
 

Air inspiré

 
 

20

 
 

0,03

 
 

79,7

 
 

Aire expiré

 
 

16

 
 

4,30

 
 

79,7

 

 

Les TENSIONS partielles au niveau de la mer sont maintenues à 100mmhg pour l'O² et 40mmHg pour le CO².

Le tableau montre que nous consommons que 4% de l'oxygène de la quantité d'air inspiré, et que nous rejetons près de 143 fois plus de CO² que contient l'air ambiant inspiré.

 

Le réflexe inspiratoire :

L'inspiration est réflexe et donc contrôlé de façon inconsciente par l'organisme. Le "pilote" de ce réflexe est situé dans le bulbe rachidien (jonction entre le cervelet et la moelle épinière) où des cellules, les chémorécepteurs, mesure la tension du CO² dans la circulation sanguine. Lorsque un certain seuil est atteint, ils déclenchent le réflexe inspiratoire qui est à l’origine de l'apparition des mouvements diaphragmatiques involontaires obligeant à l'arrêt de l'apnée (sinon la respiration serait une action pensée et volontaire).

 

Analyse de la fonction respiratoire lors d'une apnée volontaire (non statique) en profondeur.

 

Lors de la descente :

Pendant la descente l’irrigation cérébrale est maximale, consécutivement au canard du départ. La pression partielle d’oxygène, tant alvéolaire que sanguine augmente par la compression de la cage thoracique (la pression extérieure augmente). L'apnée entraîne une bradycardie, et la pression artérielle augmente. Le sang circule bien, les alvéoles malgré que leur volume diminuant, accomplissent bien leur tâche d'enrichissement du sang en O². De fait, le taux de transfert de cet oxygène dans le sang dépend de la densité des molécules qui sont au voisinage des cellules sanguines. Plus cette densité est importante, plus ce transfert est intense. Malgré la consommation musculaires et cérébrale, l'approvisionnement en O² du sang reste acceptable et même s'en trouve amélioré par la pression. L'apnéiste se sent bien.

Arrivé au fond:

La position horizontale facilite la circulation sanguine puisque le cœur n'a pas à combattre des différences de pressions entre les extrémités du corps. Au repos, l’organisme consomme environ quatre décilitres d’oxygène par minute; cette quantité double ou triple lors d’un effort léger ou modéré. Pendant les déplacement ou l'activité, tout effort brusque s'accompagne d'une surconsommation d'oxygène. La fatigue, le froid, la pression accélèrent le rythme cardiaque de même que le métabolisme cellulaire. Pour qu'il joue son rôle de pompe, le cœur consomme également l'oxygène. Ces activités physiques vont produire du CO². Le sang atteindra un seuil de tension de CO² qui détecté par le bulbe rachidien déclenchera de l'envie de respirer chez le plongeur conscient lui indiquant le moment de remonter.

 
A la remontée:

Lors de la reprise de la position verticale, le sang se redistribuera normalement. Le cerveau perdra l'avantage d'une plus forte irrigation. La pression extérieure diminuant, les pressions partielles des gaz alvéolaires vont faire de même. Les alvéoles pulmonaires vont retrouver leur volume initial, la densité gazeuse alvéolaire va baisser. Ce faisant l'efficacité de l'hématose baissera. La tension en O² diminuera alors que la tension en CO² variera peu du fait de la propre production corporel en CO². Le rythme cardiaque et la tension artérielle retrouveront leur rythme normal. Si la tension de l'O² reste en deçà du seuil critique, le retour à la surface se fera sans problème (mis à part une forte envie de respirer). A la surface les échanges gazeux reprendront leurs fonctions normales.

Ceci restera vrai si l'apnéiste a reçu le signal de remontée (envie de respirer) dans un délais raisonnable, avant que le seuil de l'hypoxie n'est atteint une valeur à risques. C'est à dire que la tension de l'O² doit malgré la décompression du retour à la surface, et la consommation corporelle, rester au dessus de la valeur limite qui occasionnerai la syncope.

 

L'hyperventilation :

Cette technique qui peut s'avérer néfaste est quelquefois utilisée pour améliorer l'apnée. Elle consiste à forcer la respiration en utilisant pendant plusieurs cycles, tout le volume vital pulmonaire. L'hyperventilation va "rincer" les alvéoles pulmonaires du CO² produit par le corps. En baissant la PpCO

² des alvéoles va entraîner la baisse de la tension du CO² dans le sang. Le signal de remontée sera donné plus tard, car la tension d'alerte détectable par le bulbe rachidien sera atteinte plus tard. La durée de l'apnée pourra être plus longue, mais la consommation de l'O² sera plus importante. A la remontée arrivé près de la surface, à cause de la chute mécanique liée à la dépression, la tension de l'O² dans le sang sera trop faible pour rester au dessus du seuil critique. Une fois le seuil critique dépassé, la perte de connaissance est instantané et sans signes avertisseurs pour la victime. Une crise épileptique peut quelquefois s'observer, c'est la "samba du mérou".

Ce phénomène de syncope à souvent été observé aux alentour de 7 m, ce qui lui à donné son nom :" rendez-vous syncopal des 7m".

 
PREVENTION (application à la plongée)

La pratique de la plongée occasionne l'emploi de l'apnée pendant des exercices d'examens, de l'entraînement et des incidents de plongée liés à la gestion de l'air.

N'utiliser par l'hyperventilation de façon incontrôlé, mais en appliquant la règle du "tiers temps".

Règle du tiers temps: expérience chronométrée.

Le sujet s’hyperventile à son rythme ou à raison de deux inspirations toutes les cinq secondes. Dès l’instant où il ressent un malaise confidentiel : fourmillements, léger vertige, impression de vide interne, etc. il cesse son hyperventilation et avise l’examinateur qui détermine alors le délai écoulé entre le début et la survenue du malaise. Le praticien conseille alors au plongeur voulant utiliser cette technique malgré le danger qu’elle lui fait courir, de ne jamais dépasser au cours d’une hyperventilation le tiers du temps total trouvé, ce temps représentant une limite maximale à ne jamais atteindre. Cette valeur représente une mesure individuelle, variable avec le temps : Aucune norme collective ou durable ne saurait être donnée.

D'une manière générale ne pratiquez pas l'apnée;

- à jeun, pour éviter d’avoir un malaise hypoglycémique ou, à l’inverse, après un repas trop copieux et / ou "bien arrosé"

- après s’être exposé au soleil ou avoir séjourné dans un espace chaud et mal ventilé dans le temps qui précède la mise à l’eau ; celle-ci devra s’effectuer progressivement ; en aucun cas, le premier contact ne devra être réalisé par un plongeon pour pallier le risque syncopal par hydrochoc thermo - différentiel (hydrocution de Lartigue).

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15 avril 2008

Exercices médiator

15 avril 2008

Smoke On The Water

15 avril 2008

Armure

Le mot armure — ou armature — désigne un ensemble d'altérations réunies à la clé, composé, soit exclusivement de dièses, soit exclusivement de bémols — en dehors du cas particulier constitué par le changement d'armure.

Le mot le plus juste est armature, dont armure n'est qu'une corruption, mais ce dernier est d'un usage plus courant.

  • Ces altérations, appelées altérations      constitutives, dont le nombre peut varier de un à sept, se succèdent      toujours dans le même ordre.

- Ordre des dièses, par quintes ascendantes : fa, do, sol, ré, la, mi, si.

- Ordre des bémols, par quintes descendantes : si, mi, la, ré, sol, do, fa — soit, l'ordre inverse du précédent.

Ordre_dieses_bemols

Ordre des altérations constitutives

Par exemple, s'il n'y a qu'un dièse à la clé, ce sera fa# s'il y en a cinq : fa#, do#, sol#, ré# et la# s'il y a deux bémols : sib et mib s'il y en a quatre : sib mib, lab et réb, etc.

15 avril 2008

Tonique

La tonique désigne le degré fondamental, ou note principale, d'une tonalité, et ce, quel que soit le mode — majeur ou mineur — de la gamme prise en considération.

  • Tous les autres degrés      d'une tonalité dépendent de la tonique, se définissent par rapport à elle.
  • L'accord construit sur ce Ier degré — dit « accord de      tonique » — joue un rôle capital au sein du système tonal, notamment      dans les cadences et les modulations.
  • La tonique donne son nom à      la tonalité qui lui est associée.

Par exemple, la note do est la tonique de la « tonalité de do », et réciproquement, la tonalité de do a pour tonique la note « do ».

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15 avril 2008

Les intervalles

Un intervalle définit la distance entre 2 notes.

 Portées avec notes et noms des intervalles sur une gamme chromatique.

 
Lorsque ces 2 notes sont jouées ensemble, on parle d’intervalle harmonique, lorsqu’elles sont jouées l’une après l’autre, d’intervalle mélodique.

On peut diviser les différents intervalles en 2 catégories : les intervalles parfaits et les imparfaits. Les intervalles parfaits ne sont ni majeurs, ni mineurs, alors que les intervalles ont une qualité majeure ou mineure.

Intervalles parfaits : Unisson, Octave (8), Quarte (4te) et Quinte (5te).

Intervalles imparfaits : Seconde majeure (2nd maj), Seconde mineure (2nd min), Tierce majeure (3ce maj), Tierce mineure (3ce min), Sixte majeure (6 mej), Sixte mineure (6 min), Septième majeure (7 maj), Septième mineure (7 min).

Schémas des intervalles sur le manche

On distingue également les intervalles par leur degré de consonance et dissonance, c’est-à-dire, la « façon » d’on sonne ensemble les 2 notes constituant l’intervalles.

 

Unisson Octave 5te 4te 3ce 6te 2nd 7th

Consonance ←-------------------------------→ Dissonance

Portée des notes et intervalles de la gamme majeure en Do

 
Voyons les intervalles composant notre fameuse gamme majeure :

Do – Ré : seconde majeure

Do – Mi : tierce majeure

Do – Fa : quarte (parfaite)

Do – Sol : quinte (parfaite)

Do – La : sixte majeure

Do – Si : septième majeure

Do – Do : octave

 

Voyons maintenant les intervalles que l’on obtient en altérant les notes de notre gamme :

Do – Réb (Do#) : seconde mineure

Do – Mib (Ré#) : tierce mineure

Do – Fa# (Solb) : quarte augmentée ou quinte diminuée

Do – Sol# (Lab) : quinte augmentée ou sixte mineure

Do – Sib (La #) : septième mineure

 

Note : Do# et Réb représentent une même note, tout comme Ré# et Mib, Fa# et Solb, Sol# et Lab et Sib et La# ; on parle de notes enharmoniques

 

Remarque : l’intervalle de Quinte diminuée est également appelé tritone ; cet intervalle a longtemps été interdit (surtout au Moyen Âge), car considéré comme trop sombre, il représentait le Diable dans la Musique (Diabolus in musica).

15 avril 2008

Gamme majeure et gamme mineure (gammes relatives)

Pour obtenir la gamme majeure (également appelé mode Ionien), il suffit de respecter les intervalles séparant la fameuse gamme que tout le monde connaît :

 

DO – RE – MI – FA – SOL – LA – SI – DO

1 – 1   ½ - 1 – 1 – 1 - ½

 

Cette échelle est à la base de tout.

On remarque qu’il existe 2 intervalles d’1 demi ton (entre Mi et Fa, et entre Si et Do), et que toutes les autres notes sont séparées par 1 ton.

En respectant l’enchaînement 1 - 1 - ½ - 1 - 1 - 1 - ½, on construit ainsi une gamme majeure (ionienne), à partir de n’importe quelle note :

 

Portée avec les différentes gammes majeures et leurs relatives mineures.

 

A chaque gamme majeure correspond une gamme mineure dite relative.

Pour la retrouver, il suffit de prendre les notes de notre gamme majeure et de les jouer à partir du 6ème degré : ainsi, Do majeur : DO – RE – MI – FA – SOL – LA – SI – DO (6te en rouge)

 Gamme mineure relative :LA – SI – DO – RE – MI – FA – SOL – LA

 

Utilisation : pour jouer en Do majeur, il « suffit » de cibler les notes importantes de la gamme de Do majeur, à savoir Do Mi SOL et Si, les autres notes habillant vos mélodies en créant des tensions, des liaisons, des enrichissements…

Pour jouer en La mineur, on ciblera les notes

La, Do, Mi et Sol.

C’est la différence de ces notes cibles qui font que l’on sonne majeur ou mineur en utilisant les mêmes notes ; cette règle est une simplification, car il faut prendre en compte l’accord ou l’enchaînement des accords sur lequel on construit notre solo.

12 avril 2008

Premières mélodies

Michelle – Lennon/McCartney

Michelle

Satin Doll – Duke Ellington

Satin_Doll

12 avril 2008

Notions de rythme

    • Le sens des coups de médiator - l’aller-retour

 

= coup de médiator vers le bas, ou battement avec les doigts de la main droite vers le bas.

V = coup de médiator vers le haut, ou battement avec les doigts de la main droite vers le haut.

 

    • Les figures rythmiques de base :

 Une noire vaut un temps, soit un clic du métronome

 Une blanche vaut deux temps, soit deux clics du métronome

 Une croche vaut un demi temps ; on peut également dire qu’on jouera deux croches pendant un temps, la première sur le clic du métronome, la seconde entre ce clic et le suivant.

Rythme_1

Rythme_2

Rythme_3

12 avril 2008

Les notes sur le manche – la tablature

Voici un schéma vous présentant les notes sur le manche d’une guitare.

manche

Essayez de trouver les « logiques » sur ce manche : repérez tous les DO, les MI…etc.

Inutile de mémoriser toutes les notes dès maintenant, on est là pour le plaisir ! Encore une fois, vous connaîtrez les notes de votre manche au fur et à mesure de votre apprentissage.

 

Comment lire une tablature ?

 

La musique pour guitare s’écrit au moyen du solfège (clé de sol), système universel très précis mais réclamant un apprentissage rigoureux et souvent décourageant pour les personnes ne souhaitant dans un premier temps, que se faire plaisir rapidement. Heureusement, il existe un autre système de notation musicale adapté à la guitare, beaucoup plus intuitif et très facile à comprendre.

Ce système s’appelle la tablature.

Voici les points importants à connaître :

 

    • Les 6 lignes représentent les 6 cordes de la guitare et les numéros inscrits sur les lignes correspondent aux cases sur lesquelles poser vos doigts.
    • Une tablature se lit de la gauche vers la droite.
    • Un 0 sur une ligne signifie qu’il faut jouer la corde correspondante « à vide ».
    • Parfois, le rythme est noté sur la tablature, d’autre fois, dans un souci de lisibilité, il vous faudra jeter un œil sur la portée de solfège pour lire le rythme.
    • Le gros avantage est la facilité de lire les techniques de jeu caractéristiques de la guitare et que vous découvrirez un peu plus loin.


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